Champignons de nos bois

champi, champi, champignons… sur Porcieu-Amblagnieu

Le dernier « MAG isère » n°22 page 28, nous raconte comment fonctionne l’association arbres-champignons avec tous les bienfaits de la vie souterraine et de la vie aérienne, donc nous ne le reprendrons pas. Bien que l’été ait été très chaud, les pluies d’automne semblent mouiller le sol en profondeur et la température restant douce, des poussées aléatoires dans des délais imprévisibles peuvent nous surprendre. 

Nos bois sont très riches en espèces, avec toute la palette du très bon comestible aux mortels.

 

Les recommandations :

Prendre un panier dans lequel vous pourrez étaler vos champignons et même séparer ceux dont vous n’êtes pas sûr de ceux que vous connaissez en les recouvrant de fougère ou autres végétaux…

Un sac plastique est certes plus discret mais le confinement, et le mélange de champignons comestibles et non comestibles, peut provoquer une macération pouvant rendre l’ensemble de la récolte inconsommable.

Sur le terrain, « dévisser délicatement les champignons », car les couper occasionne une pourriture et un risque de destruction du mycélium souterrain.

 

Quelques espèces locales, à connaître :

-          Les Agarics appelés communément « roses », 3 espèces : le rosé des prés moins courant en raison de plantations de céréales et amendements divers, l’Agaric des bois à odeur anisée, comestible à ne pas confondre avec l’agaric jaunissant qui provoque des indigestions souvent sévères, mais déjà annoncées par l’odeur de cuisson et la saveur désagréables.

-          Les Faux-Mousserons ou Marasme des Oréades que l’on trouve dans l’herbe, à consommer cuits ou séchés…

-          Le Lactaire ‘blanc’ des peupliers ou trembles, peu connu mais reconnaissable à ses lames roses layette, mais très piquant.

-          La Russule au pied cassant comme de la craie spécifique des russules dorée, délicieuse mais rare, à lames et chair jaunes avec un chapeau rouge doré (modérer la cueillette)

-          L’hygrophore des bois qui ressemble de loin à une chanterelle, mais à lames très épaisses alors que la chanterelle a des plis sous le chapeau. Bon comestible.

-          En fin de la saison, même par gel, le Pied bleu : comestible, mais pouvant ne pas être toléré par tous.

 

Mais nous n’oublierons pas l’un des mortels, l’Amanite phalloïde, (3 à 15 cm) très courante, mais reconnaissable de loin par son port distingué, son chapeau verdâtre à crème, parcouru des fibrilles noires radiales, une volve en sac, un anneau en forme de jupette pouvant être mangé par les limaces.

 

De retour à la maison, vérifiez votre cueillette :

-          En prenant un ouvrage récent dans votre bibliothèque (car la toxicité évolue au cours des années grâce aux recherches scientifiques) ou sur internet,

-          N’hésitez pas à consulter les sociétés Mycologiques proches d’ici :

o   Société des naturalistes et mycologues de Lagnieu, déterminations tous les lundis à partir de 20h. à leur local - 35, rue de la vie Chavaz Bettant 01500 Lagnieu

Exposition annuelle : 19 et 20 octobre, hall de l’hôtel de ville

o   Société des sciences naturelles de Bourgoin-Jallieu, déterminations tous les lundis à partir de 19h. Maison des associations, 4 rue des Pâquerettes 38300 Bourgoin-Jallieu

Exposition annuelle : 05 et 06 octobre, salle Grenette à Bourgoin

 

Le « MAG isère » n°22 - page 28, nous raconte comment fonctionne l’association arbres-champignons et rappelle les bienfaits de la vie souterraine et de la vie aérienne, n’hésitez pas à lire l’article.

 

En cas troubles anormaux ou de doutes après consommation, appelez le centre antipoison de Lyon : 04 72 11 69 11

 

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